« Maître Vachet, mon premier professeur de Karaté Shotokan, m’a inculqué les principes et valeurs des Arts Martiaux. Son enseignement alternait entre des séances de durcissement et de renforcement physique et des anecdotes sur la vie. David Delannoy, l’élève français de Dan Inosanto, avec Eric Sanchez et Fred Martin m’ont appris le noyau du Jun Fan, Kali et Silat, et m’ont mis sur la Voie du Jeet Kune Do.

 

Pascal Charon représente le SiFu en Kung-fu Bai Mei que j’ai choisi de suivre. Il m’a appris les principes de base de la boxe des longs sourcils blancs, style de Kung-fu mêlant arts externes et arts internes avec la connaissance des points vitaux.

 

Maître Wu Bin a supervisé mon entraînement sur la pratique de la boxe de l’homme ivre à l’Institut du Qimétao, à Paris. Depuis 2006, j’enseigne au sein de l’École du Chêne et de la Rivière, école d’Arts Martiaux, dont je suis le fondateur. Le slogan de l’école est :

 

« Expérimentez, Créez, Recherchez ».

 

Aujourd’hui, je suis dans l’optique de laisser une trace de toutes mes recherches et études, afin d’aider mon prochain à évoluer et à progresser, sur le chemin artistique que représente une vie. Dans la pratique des Arts Martiaux, l’apprentissage doit nous accompagner tout au long de notre parcours. L’art du combat n’est que l’aspect superficiel rendu visible par les médias. Les valeurs enseignées lors de l’étude des Arts Martiaux forgent un artiste conscient du travail à effectuer pour rendre son âme meilleure au cours de son existence. L’étude des arts développe notre sensibilité. Selon les dires des anciens, c’est le devoir de tout adepte sur la voie de la Maîtrise… 

 

Stéphane DEMRI - Arts Martiaux, Spiritualité et Arts de guérison - (format à l'italienne 15 x 21 cm).

 

 

Les beaux livres des éditions ARQA

 

Stéphane Demri

prix // 30 €


 

 

« Je conseille à chaque pratiquant de lire cet ouvrage afin

 

de comprendre autrement les Arts Martiaux. »

 

 David Delannoy

 

 

 

 

 

 

 

 

Un ouvrage riche et intense sur les Arts Martiaux et sur « la porte du bonheur » telle que la décrit avec philosophie et détachement Stéphane Demri dans ce livre chargé de la plus grande de toutes les émotions – celle qui vient du cœur…

 


Entièrement en quadrichromie - 130 pages


ISBN 2-7551-0077-X


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ENTRETIEN avec Stéphane DEMRI // Arts Martiaux, Spiritualité et Arts de guérison

 

Stéphane DEMRI // Arts Martiaux, Spiritualité et Arts de guérison

 

David DELANNOY // Arts Martiaux, Spiritualité et Arts de guérison

 

 



(extrait)


 

Cet ouvrage a pour but de présenter tout d’abord les fondements d’une méthode basée sur les arts martiaux ; puis les moyens de la mettre en pratique au quotidien, tant physiquement grâce à des exercices que mentalement grâce à des citations.

 

L’art martial est un art ancien ayant pour but premier d’établir une communication entre le corps et l’esprit.

 

C’est un guide, issu de nombreuses années de recherches, d’études et d’expérimentations dans le domaine des arts martiaux, une somme de savoirs et de connaissances à partager pour vivre mieux et devenir meilleur. Et c’est avec un grand respect que je remercie les Maîtres, tous mes professeurs et experts en arts martiaux rencontrés sur mon chemin.

 

Au cours de certains voyages, la rencontre d’autres peuples, d’autres cultures, a renforcé ma conviction que les Arts Martiaux sont une expression d’une vérité plus vaste, ne se limitant pas à la seule culture asiatique. Ainsi retrouvons-nous par exemple chez les Indiens d’Amérique du Nord la même conception spirituelle de l’unité d’un univers constitué d’énergie, les mêmes modes de pensée, un rapport à la nature et des méthodes de guérison similaires et la sagesse comme une quête à entreprendre chaque jour de notre vie. Je voulais rendre hommage aux indiens, c’est chose faite.

 

Les bases historiques.

 

Né en Chine, ses racines sont très anciennes, se confondant en partie avec la légende, prenant ses sources dans les lointains siècles de l’antiquité. Les arts martiaux (lutte à mains nues ou avec armes) étaient alors principalement utilisés pour former les soldats, dans la période dite des Royaumes combattants (du Vème siècle av. J.-C. au IIème siècle av. J.-C.). Cette période d’expansion et de prospérité en Chine se basait sur une armée puissante, un art de la guerre consommé, et le développement de diverses philosophies et écoles de pensée. L’influence de grands penseurs, comme Confucius, sur la société civile amenèrent une ouverture progressive de la pratique des arts martiaux. Les citoyens furent encouragés à en faire l’apprentissage pour leur développement personnel, en complément des arts intellectuels classiques.

 

 

 

 

Sous l’influence des pensées bouddhistes, confucianistes et taoïstes, la pratique des arts martiaux en Chine acquit avec les siècles une base philosophique. Deux écoles virent le jour : l’école Shaolin et l’école Wu-Tang. L’école Shaolin fit son apparition au VIème siècle après J.-C., l’école taoïste émergea au XIème siècle. L’avènement du Kung-fu fut marqué par l’arrivée du moine bouddhiste d’origine indienne Bodhidharma au temple Shaolin. Né en 483, fils d’un roi de clan, cet érudit était versé dans les arts, les sutras et les techniques de guerre. Il se rendit en Chine pour y propager les enseignements de Bouddha.

 

Les cinq commandements de Bodhidharma étaient :

 

 

-  ne pas voler - ne pas mentir

 

-  éviter l’alcool - écouter le silence - ne pas tuer.

 

 

Selon la légende, c’est après avoir constaté la faiblesse physique et la vulnérabilité des moines lors de son séjour dans le monastère Shaolin, qu’après plusieurs années de méditation il rédigea les Trois Livres.

 

 

 

 

 

Ceux-ci abordaient les trois aspects de l’être humain selon la pensée traditionnelle orientale : l’aspect physique (exercices pour renforcer les muscles et développer la souplesse, techniques de combat), énergétique, et spirituel. En recevant cet apprentissage complet, les moines étaient alors à même de faire face aux multiples attaques de bandits ou aux assauts en temps de guerre. Il existe une grande diversité de styles de Kung-fu. D’après la légende, au 17ème siècle, le temple Shaolin fut pris d’assaut et détruit par les soldats mandchous. La quasi-totalité des moines périrent, seule une petite poignée de survivants parvinrent à s’échapper. Parmi eux, les cinq Grands-Maîtres (ou Cinq Invincibles) et quelques-uns uns de leurs élèves. Chacun était à l’origine d’une évolution, d’un style particulier de Kung-fu dans le monastère. Ils se dispersèrent en Chine, y diffusant les différents styles de Shaolin.

 

 

Stéphane DEMRI - Extrait du livre // Arts Martiaux - Spiritualité & Arts de guérison – © Les Chroniques de Mars, numéro 16 - mars 2015.



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